Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La résistance de Jean-Pierre Lanfranchi
16 novembre 2012

Le général de Gaulle

Commencons par le général de Gaulle.

Mon père, blessé à Lauthion le 11 avril, est mort le 22 avril 1945. Il y eut 265 morts lors de cette bataille. On a fait un mausolée inauguré le 22 Novembre 1960, j'avais 14 ans et le général était présent. Ce jour-là il pleuvait des cordes, le général refuse les parapluies qu'on lui tend. Il vient sur moi avec le général Koenig car j'étais le seul orphelin de guerre présent. Ils me parlèrent tous les deux, m'ont réconforté, et fier que j'étais de la poignée de main avec le général de Gaulle, je me suis écrié «que plus personne ne me touche cette main!». La perte de l'Algérie française deux ans plus tard fit de moi un farouche opposant au général. Je la vécus comme une trahison. l'Algérie fut bradée, et par la meme la Nation Française. Car n'oublions pas que l'Algérie a été faite par les français. Routes, ports, écoles, hopitaux, car sans la france, ils crevaient de faim. Ils étaient deux millions en 1930, contre 38 millions aujourd'hui... Merci la France. Les crimes ont été de fusiller ce malheureux colonel Bastien Thierry, ainsi que le lieutenant Degueltre, commandant des deltas OAS à Alger. Je suis triste de ne pas y avoir participé, mais j'aurais été à cent pour cent avec eux. Car la guerre d'Algérie avait été gagnée sur le terrain mais perdue par les politiques. Aujourd'hui j'ai pardonné au général de Gaulle, mais pas aux assassins de français, que la «République» continue de protéger.

Publicité
Publicité
Commentaires
La résistance de Jean-Pierre Lanfranchi
Publicité
Newsletter
Archives
Publicité